L’importance de combler l’écart en matière de littératie numérique
La diversité et l’inclusion se trouvent au cœur de l’identité de Canada en programmation et sont sa raison d’être. Bien que nous soyons fiers d’offrir un lieu inclusif et accueillant pour apprendre, faire du bénévolat et travailler, nous savons que pour concrétiser notre vision, qui est de faire en sorte que toute la population du Canada ait les compétences et l’assurance nécessaires pour tirer profit de la technologie, les occasions d’apprentissage de l’informatique se doivent d’être accessibles à toutes et à tous.
Pour mieux comprendre les obstacles courants à la littératie numérique et à l’apprentissage de l’informatique, en particulier pour les personnes apprenantes mal desservies, nous savons qu’il faut approfondir la recherche.
En collaboration avec MASS LBP et grâce au soutien d’Amazon Future Engineer (AFE), nous nous sommes lancés dans une recherche visant à mieux comprendre les obstacles auxquels se heurtent les personnes apprenantes mal desservies par l’enseignement de l’informatique. Nos constats sont éclairants et alarmants, et ils nous poussent à agir immédiatement.
En fait, nous avons découvert qu’un grand nombre des obstacles auxquels sont confrontés les groupes mal desservis en matière d’enseignement de l’informatique touchent à des réalités structurelles. En d’autres mots, selon ces constats, les communautés de personnes apprenantes mal desservies ne sont pas tant mal desservies que systématiquement exclues.
En tant que chef de file de l’enseignement de l’informatique au Canada, il est de notre devoir de continuer non seulement à mettre en lumière ces obstacles, mais à transmettre nos connaissances au public afin que nous puissions collectivement agir et changer les choses.
Vous pouvez télécharger le rapport complet en cliquant ici. Nous espérons que vous nous rejoindrez dans notre parcours pour reconnaître et faire tomber ces structures qui empêchent systématiquement de nombreuses personnes d’accéder à des possibilités que nous méritons toutes et tous, y compris des occasions d’apprendre et de profiter des avancées technologiques en évolution.
Nous vous encourageons à vous servir de ces constats, à les citer dans votre travail et à nous contacter si vous avez des questions.
Le reste de cet article résume les constats principaux et jette la lumière sur la position actuelle de Canada en programmation et ses plans d’action en lien avec les recommandations du rapport.
Alors, pourquoi la littératie numérique est-elle importante?
Les technologies numériques occupant une place grandissante dans nos vies, il ne fait aucun doute qu’il est essentiel que l’apprentissage de l’informatique au Canada soit accessible. Les compétences numériques et en informatique de base deviennent des enjeux de taille, car la technologie est un moteur de productivité, d’efficacité et d’innovation dans tous les secteurs.
La pandémie de COVID-19 a forcé la société à faire des changements qui ont entraîné une transition inattendue vers le numérique. Depuis, il est encore plus évident que la littératie numérique est nécessaire et que la plupart des gens au Canada sont, en fait, mal outillés pour survivre dans un monde numérique.
Sans surprise, bien qu’il s’agisse d’un constat alarmant, les personnes qui font face aux plus grands obstacles à l’apprentissage de l’informatique au Canada sont issues de communautés marginalisées.
Notre recherche était axée sur ces communautés marginalisées, en particulier sur les peuples autochtones, les personnes Noires et les personnes immigrantes au Canada, qui forment un ensemble que l’on appelle les « personnes apprenantes mal desservies ».
Les personnes appartenant à ces groupes sont moins susceptibles que d’autres d’avoir un accès physique aux ressources essentielles pour s’investir dans une expérience d’apprentissage de l’informatique. Or, elles sont statistiquement plus susceptibles de vivre sous le seuil de pauvreté ou dans des communautés ayant peu de ressources, ou elles ont été historiquement exclues de la société canadienne et continuent d’être désavantagées dans les milieux éducatifs traditionnels et autres sphères publiques.
Les faits
- Bien qu’il n’y ait pas de collecte de données globales fondées sur l’origine ethnique des personnes apprenantes au Canada, il est évident, en lisant d’autres statistiques et études, que les personnes apprenantes racisées au Canada sont désavantagées en matière d’éducation.
- La situation de l’enseignement de l’informatique à l’échelle du Canada est inégale. Le Canada n’a pas adopté de stratégie nationale pour l’enseignement de la littératie numérique et de l’informatique à l’école ou au travail, malgré les multiples recommandations des spécialistes.
- Le taux de réussite de la maternelle à la 12e année demeure faible pour les groupes racisés historiquement exclus et systématiquement marginalisés au Canada.
- Les groupes racisés continuent d’être sous-représentés dans le secteur des technologies au Canada, et ceux qui sont représentés subissent un écart salarial important.
- Les personnes autochtones qui travaillent en technologie sont beaucoup moins bien payées que les personnes non autochtones. En 2016, cet écart variait de 3 400 $ de moins pour les Métis à 30 000 $ de moins en moyenne pour les Inuits.
- Les personnes Noires dans le secteur des technologies sont les moins bien payées de tous les groupes de minorités visibles travaillant dans ce secteur. En 2016, leur salaire moyen était de 63 000 $, c’est-à-dire plus de 13 000 $ de moins que la moyenne de tous les groupes de minorités visibles et plus de 16 000 $ de moins que la moyenne des minorités non visibles.
- Bien que beaucoup d’entre elles soient des travailleuses qualifiées, la plupart des personnes nouvellement arrivées au Canada gagnent un salaire inférieur à celui d’une personne canadienne moyenne. En 2018, le salaire initial médian des personnes immigrantes au Canada était de 30 100 $, comparativement au salaire médian canadien de 37 400 $. Néanmoins, cet écart salarial se creuse pour les personnes immigrantes appartenant à une minorité visible. Les hommes immigrants racisés gagnaient 71 cents pour chaque dollar gagné par les hommes immigrants non racisés. À titre de comparaison, les femmes immigrantes racisées gagnaient 79 cents pour chaque dollar gagné par les femmes immigrantes non racisées.
L’approche
Au début de 2021, l’équipe du projet a adopté une approche à trois volets pour collecter et analyser les données nécessaires à la rédaction de ce rapport sur nos constats sur la littératie numérique. L’approche consistait à réaliser des entretiens vidéo ou téléphoniques avec des spécialistes et des personnes enseignantes qui travaillent auprès de personnes apprenantes mal desservies aux quatre coins du Canada.
Un questionnaire destiné aux spécialistes et aux personnes enseignantes ainsi qu’une analyse documentaire d’articles, de revues et de sources ont servi à obtenir des informations et des statistiques sur l’accès des personnes apprenantes mal desservies aux expériences d’apprentissage de l’informatique au Canada.
L’échantillon de population comprenait 34 personnes travaillant avec des personnes apprenantes mal desservies provenant de divers horizons et de toutes les régions du pays. 110 personnes ont participé aux entretiens, y compris 43 qui se sont identifiées dans le questionnaire comme travaillant avec des personnes apprenantes mal desservies.
Les personnes interrogées ont discuté de leurs expériences d’enseignement auprès de personnes apprenantes mal desservies, de leurs connaissances des besoins de celles-ci, des obstacles à l’accès aux expériences d’apprentissage de l’informatique et du soutien qui serait utile à leurs élèves et à elles-mêmes.
Les constats
Les besoins fondamentaux des personnes apprenantes doivent être satisfaits afin qu’elles puissent tirer profit de l’apprentissage de l’informatique.
Lorsqu’elles ont décrit les besoins et les obstacles rencontrés par les personnes apprenantes mal desservies, presque toutes les personnes interrogées ont commencé par nommer des besoins de base, notamment l’alimentation, le logement et les services de garde pour les enfants. Elles ont mentionné que ces besoins doivent être satisfaits pour permettre aux personnes apprenantes de s’investir avec succès dans l’apprentissage de l’informatique.
L’incapacité à répondre à ces besoins peut mener à des problèmes comme l’insécurité alimentaire, l’insécurité de logement, le manque de services de garde, de transport et de financements des activités d’apprentissage parascolaires. Ces problèmes sont des obstacles à la participation à des expériences d’apprentissage de l’informatique.
De plus, les personnes interrogées travaillant avec des personnes apprenantes mal desservies ont affirmé que beaucoup d’entre elles ne maîtrisaient pas des compétences de base développées à l’école, telles que les mathématiques, les sciences et la lecture. Certaines personnes interrogées ont soulevé le fait qu’une faible numératie, voire une peur ou une aversion pour les mathématiques, constituait un obstacle probable à l’envie de s’investir dans l’informatique.
Cette tendance a été observée ailleurs. En outre, les barrières linguistiques, la faible maîtrise de la langue et les difficultés d’apprentissage sont relevées comme des freins à la capacité d’une personne apprenante à réussir.
Ces barrières sont amplifiées lorsqu’elles sont combinées aux divers obstacles sociaux, culturels et psychologiques auxquels sont confrontées les personnes apprenantes mal desservies. Les personnes interrogées qui travaillent principalement avec des personnes Noires, autochtones et d’autres minorités racisées ont affirmé que celles-ci rencontrent de nombreux obstacles dus au racisme et à la discrimination.
Ces expériences de discrimination et de racisme peuvent s’apparenter à des troubles de stress post-traumatique et ont une incidence sur les expériences individuelles et sociétales, y compris sur l’éducation. Il est important de préciser que chaque communauté et chaque personne est différente. C’est pourquoi les besoins et les obstacles qui touchent les personnes apprenantes mal desservies doivent être évalués au cas par cas.
Par exemple, pour de nombreuses personnes autochtones, les établissements eurocentrés peuvent évoquer le système des pensionnats et la violence du colonialisme, voire la marque de leur continuation.
Les personnes interrogées travaillant avec des personnes autochtones ont soulevé la nécessité d’autochtoniser l’enseignement afin de créer des communautés et des espaces culturels sécuritaires pour les personnes autochtones fréquentant des établissements non autochtones.
Il faut aussi mettre en évidence le fait que les personnes enseignantes non autochtones qui travaillent avec des personnes autochtones doivent faire particulièrement preuve de sensibilité et s’efforcer de demander l’aide des spécialistes au sein des communautés autochtones pour façonner l’élaboration des programmes, des pratiques et des espaces.
Un autre exemple est celui des personnes apprenantes Noires et des méthodes d’enseignement à approche unique qui n’intègrent pas les pratiques culturelles ou ne permettent pas aux personnes apprenantes de se voir représentées ou de voir leurs cultures représentées dans les manuels, les portraits de personnages historiques et, souvent, dans les personnes qui leur enseignent.
Il y a également des pratiques subjectives et de faibles attentes quant à la réussite scolaire pour les personnes apprenantes mal desservies. Comme nous l’avons mentionné plus tôt, les données sur les résultats d’apprentissage fondées sur l’origine ethnique au Canada ne sont pas solides.
Cependant, les personnes interrogées dans la région du Grand Toronto ont fréquemment parlé de la pratique qui consiste à placer les personnes étudiantes Noires dans des cours de faible niveau, ce qui les désavantage non seulement lorsqu’elles font une demande à l’université, mais aussi quand elles veulent accéder à des emplois en informatique.
Tant les organismes que les personnes apprenantes ont besoin d’un meilleur accès à du matériel, à des logiciels et à Internet.
Les études prouvent que l’accès constant à un ordinateur en bas âge et l’autoapprentissage informel sont des moyens de susciter un intérêt pour la technologie et de cultiver un sentiment de maîtrise des tâches informatiques.
Toutefois, l’un des obstacles les plus courants et les plus concrets auxquels sont confrontées les personnes apprenantes en accédant à l’apprentissage de l’informatique est le manque d’accès au matériel, aux logiciels et à Internet. Ces ressources sont rares pour les organismes qui offrent des expériences d’apprentissage de l’informatique et de la technologie en milieu communautaire et pour les personnes apprenantes à la maison.
Beaucoup de personnes interrogées ont déclaré que les personnes apprenantes ne disposaient pas d’un accès adéquat à l’Internet chez elles. Un grand nombre d’entre elles ont affirmé que les personnes apprenantes n’avaient tout simplement pas les moyens d’accéder à Internet, tandis que d’autres ont blâmé l’infrastructure Internet inadéquate au Canada.
Plusieurs personnes enseignantes ont mentionné qu’à l’extérieur des régions métropolitaines, et même parfois en périphérie, la connectivité est si faible et les vitesses si basses que l’utilisation d’Internet est grandement limitée.
Les personnes interrogées travaillant dans des écoles et des organismes communautaires ont également relevé une pénurie de matériel commun pour les personnes apprenantes. Plusieurs d’entre elles ont indiqué que leurs organismes et leurs écoles manquaient de fonds pour se procurer du nouveau matériel et qu’elles dépendaient de dons de matériel désuet ou fragmentaire.
En outre, les personnes interrogées ont mentionné des problèmes de confidentialité en ce qui concerne les logiciels gratuits qui font du forage de données. Elles ne peuvent donc pas recourir à ces programmes pour soutenir l’apprentissage.
Les personnes apprenantes doivent avoir accès aux personnes qui leur enseigneront l’informatique.
Les personnes interrogées ont mis l’accent sur le fait qu’il est important que les personnes qui enseignent l’informatique appartiennent à la même communauté que les personnes à qui elles enseignent. En effet, les personnes issues de la communauté sont plus susceptibles d’avoir des expériences ou des connaissances directement liées à la culture de la communauté.
Grâce à ces connaissances, elles peuvent façonner ou modifier leurs programmes, leurs styles d’enseignement et leurs espaces physiques pour que ceux-ci reflètent la culture de la communauté.
Malgré le peu de recherches menées au Canada, il est fort probable que les résultats soient similaires.
Les personnes apprenantes ont besoin de différents types d’expériences d’apprentissage de l’informatique.
Les personnes apprenantes doivent avoir accès à des expériences d’apprentissage plus flexibles en matière de littératie numérique. Celles-ci doivent correspondre à leurs styles de vie, à leurs besoins et à leurs aspirations.
Puisque de nombreuses personnes mal desservies peuvent avoir un ou plusieurs emplois, aller à l’école ou s’occuper d’enfants, les personnes interrogées ont mis en évidence la nécessité de proposer des expériences d’apprentissage en ligne et en présentiel à des dates et à des heures différentes et d’offrir la possibilité de choisir un rythme qui favorise leur apprentissage et qui s’adapte bien à leur mode de vie.
Les personnes interrogées ont également mentionné la nécessité d’offrir des expériences d’apprentissage structurées et non structurées où les personnes apprenantes pourraient construire et démolir des éléments dans une zone sans jugement.
Les personnes apprenantes ont besoin de différents types de plans de cours.
Les personnes apprenantes doivent avoir accès à des expériences d’apprentissage de l’informatique flexibles, ancrées dans leur réalité et conçues pour leur permettre d’enseigner à d’autres personnes apprenantes. Par exemple, les personnes interrogées qui travaillent avec des personnes qui apprennent l’anglais veulent des leçons d’informatique en rapport avec l’apprentissage de l’anglais langue seconde.
De leur côté, les personnes interrogées qui travaillent avec des jeunes veulent des leçons en rapport avec le développement de jeux, la réalité augmentée et virtuelle et d’autres méthodes et outils intéressants.
Un grand nombre de personnes interrogées qui travaillent avec des personnes apprenantes mal desservies souhaitent avoir des plans de cours d’informatique du style « à vous de vous l’approprier » qui peuvent être liés à des histoires ou traditions culturelles. Ceci confirme que les personnes apprenantes et les communautés ont des besoins différents en matière de littératie numérique.
Les recommandations
Soutenir les organismes culturellement représentatifs qui travaillent avec des personnes apprenantes mal desservies
Les personnes interrogées ont affirmé que les organismes d’enseignement de l’informatique devraient soutenir les organismes culturellement représentatifs qui travaillent avec des personnes apprenantes mal desservies.
Celles-ci ont demandé que le soutien envers les organismes d’enseignement de l’informatique se fasse des manières suivantes :
- Établir des partenariats avec des organismes culturellement représentatifs qui veulent commencer à offrir des expériences d’apprentissage de l’informatique et leur fournir des ressources;
- Amplifier le travail des organismes culturellement représentatifs;
- Aider les organismes culturellement représentatifs à obtenir des financements.
Créer et offrir des programmes de formation pour les personnes formatrices
À maintes reprises, les personnes interrogées ont recommandé que les organismes d’enseignement de l’informatique proposent des programmes de formation pour les personnes formatrices. Ceux-ci favoriseraient l’embauche et la formation de membres de la communauté qui offriront des expériences d’apprentissage de l’informatique et de la littératie numérique aux personnes apprenantes au sein de leurs communautés.
Établir un « lien communautaire » pour savoir si la prestation de services directs est nécessaire, désirée et bénéfique
Plusieurs personnes interrogées ont insisté sur le fait que seuls les organismes culturellement représentatifs devraient interagir directement avec les personnes apprenantes mal desservies.
En ce qui concerne ce processus, les personnes interrogées ont tenu à préciser que cette méthode exige une interaction sur le long terme et ne peut être précipitée. Avant tout, il faut que l’organisme d’enseignement de l’informatique établisse une relation de confiance avec la communauté et se centre sur les besoins et la culture de celle-ci.
L’engagement de CEP à combler l’écart de la littératie numérique pour les personnes apprenantes mal desservies
Pour en savoir plus sur la façon dont Canada en programmation intègre ces recommandations, consultez notre article « Canada en programmation fête ses 10 ans d’enseignement tout en se concentrant sur sa vision pour l’avenir ».
Nous croyons sincèrement que l’équité et l’inclusion sont les étapes du voyage et non sa destination. Notre objectif est de mieux comprendre comment construire l’approche organisationnelle qui nous permettra d’interagir avec ces communautés tout en les rendant autonomes. De plus, nous voulons leur fournir l’accès à des compétences clés en littératie numérique afin de soutenir un changement sur le long terme.
Avec le soutien de l’AFE et de notre communauté de donateurs, nous sommes bien prêts à poursuivre notre mission. Au cours des prochaines années, nous restons déterminés à fournir un accès essentiel à l’apprentissage de l’informatique à travers le Canada, que ce soit en présentiel ou en ligne, et à mettre en pratique les idées et les apprentissages clés pour interagir avec les communautés mal desservies.
Bien que nous sachions que la promotion de l’équité en cette période cruciale dépasse l’accès à l’apprentissage de l’informatique, nous vous invitons à réfléchir à la manière dont vous pourriez contribuer à combler cet écart bien réel et aux racines bien profondes. Restez à l’affût, car dans les semaines à venir, nous présenterons notre stratégie et notre feuille de route en matière de diversité, d’équité et d’inclusion, créées en collaboration avec Feminuity.
En toute solidarité,
Lucie Jeffers, Chef de la stratégie
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