Passer la navigation

Prendre sa place comme femme 12 mauvaises habitudes qui nous empêchent de grandir

Par

Nos Ambassadrices ados ont participé au webinaire « Prendre sa place comme femme : 12 mauvaises habitudes qui nous empêchent de grandir », présenté par Accenture et organisé par Canada en programmation. Rylee, une Ambassadrice ado ayant participé au webinaire, a fait un retour sur la séance.

Il faut se rendre à l’évidence.

Nous avons tous déjà vécu une situation où nous ne savions pas pourquoi nous avons réagi d’une certaine manière, que ce soit en classe, pendant une réunion, sur un terrain ou en rencontrant quelqu’un. En fait, nous vivons ces moments tous les jours. Même si nous n’arrêtons pas de ressasser nos souvenirs, on ne peut rien y faire. 

Du moins, c’est ce que vous croyez. Évidemment, il est impossible de retourner dans le passé, mais nous pouvons toujours influencer l’avenir. En pensant de cette façon, nous pouvons prendre notre place et en finir avec ces 12 mauvaises habitudes qui nous empêchent de grandir. 

Dans notre société, l’environnement de travail est d’abord conçu par des hommes pour des hommes. Les femmes doivent redoubler d’efforts pour atteindre leurs objectifs, tant professionnellement que personnellement.  Le sens du mot « croissance » est différent pour tout le monde. Nous seules savons quand nous faisons preuve d’excellence. Il ne faut pas oublier que nous sommes notre propre porte-parole.  

Le piège du perfectionnisme : réussir avec un sentiment de blocage et de réticence

Durant le webinaire, nous avons discuté du piège du perfectionnisme, c’est-à-dire les comportements malsains en lien avec le désir de perfection constante. Si un résultat n’est pas parfait ou aussi bon que celui des autres, nous considérons que nous avons échoué. Ce résultat peut prendre toutes les formes, que ce soit un projet, une présentation, une performance sportive ou un examen. Je me suis reconnue dans la description. Quand je suis prise dans le piège du perfectionnisme, je baisse les bras et je suis fâchée contre moi-même, tout simplement parce que j’ai eu un résultat plus faible que d’habitude dans un examen ou parce que ma présentation ne s’est pas si bien déroulée. J’ai vu l’effet de ce perfectionnisme sur mon moral et mon estime et j’ai pu arrêter d’être si dure envers moi-même. J’ai appris qu’il faut accepter de ne pas être 100 % parfait dans les yeux d’autrui. Au bout du compte, ma note dans un examen ne représente pas ma valeur ou mes capacités en tant qu’élève.

Un autre point qui m’a particulièrement marquée durant la séance était l’origine du sentiment d’être prisonnière dans son poste et de ne pas avoir la reconnaissance des autres. En effet, Sarah a expliqué aux Ambassadrices ados de Canada en programmation que ce sentiment de blocage est lié au fait que nous nous attendons à ce que nos réussites soient reconnues par notre entourage. C’est mon cas à l’école. Je me suis rendu compte que je freinais ma croissance. Quand j’aurais dû prendre ma place, je ne l’ai pas fait. Je pensais que je serais choisie automatiquement pour un poste. Le fait de ne pas être sélectionnée ne m’a jamais effleuré l’esprit. Maintenant que j’ai conscience de ma tendance à saboter mes chances, je saute sur des occasions d’évoluer. J’ai appris à être ma propre porte-parole.

J’ai aussi pris conscience de ma fâcheuse habitude à ne pas m’attribuer de mérite. Pendant le webinaire, nous avons appris que les femmes ont tendance à préférer le « nous » au « je ». Par exemple, au travail, si une femme fait un argumentaire et réussit, elle minimise son succès et fait preuve de trop d’humilité dans bien des cas. C’est une mauvaise habitude, car une femme qui agit de la sorte évite l’attention, ce qui ne l’avantage pas du tout en fin de compte. Ce comportement est un cercle vicieux, car même si une personne fait toujours de son mieux, elle envoie le message que ce n’est pas le cas, mais elle espère quand même obtenir la reconnaissance des autres. 

Évoluons ensemble

Ce webinaire m’a ouvert les yeux. La découverte des habitudes qui nous empêchent de foncer a contribué à la croissance de beaucoup d’Ambassadrices ados, comme moi. En sachant que nous sommes maîtres de nos actions, nous pouvons gagner en confiance au travail, prendre notre place et inspirer les autres à grandir. S’il y a une chose que vous devriez retenir en lisant cet article, c’est que nous ne pouvons pas changer nos mauvaises habitudes si nous n’en comprenons pas les raisons. J’espère que mon retour sur « Prendre sa place comme femme : 12 mauvaises habitudes qui nous empêchent de grandir » vous fera réfléchir et vous aidera aussi à prendre votre place comme femme au travail.

Girl playing violin

Cet article de blogue a été rédigé par Rylee, une Ambassadrice ado de Canada en programmation. Rylee est une élève de 9e année. Elle vit actuellement à Sudbury en Ontario, mais elle est originaire du territoire non cédé de Wiikwemkoong. Elle s’identifie comme une femme ojibwée. Ses passe-temps sont le saxophone ténor, le violon, le volleyball, le militantisme, les campagnes de financement, le bénévolat et, depuis peu, la programmation!

Autres textes à lire